Frisson part. 10 (Syhta/Selek)

Après de longues conversations avec l'équipage, heureux de retrouver leur Premier Officier et leur Capitaine, des poignées de main chaleureuses - geste que Spock détestait par dessus tout, étant donné sa sensibilité naturelle - des propositions de partage de soupe de plomeek ou de café terrien, ils finirent par se retrouver seuls, dans les quartiers de Jim.
La température était fraîchement inconfortable pour lui mais il ne dit rien, gardant ses mains croisées dans son dos, gardant sa stature sérieuse et professionnelle. Il se sentait nettement mieux à présent que ses barrières mentales avaient été reconstruite, et retrouvait donc sa si chère logique, et ses attitudes vulcaines, beaucoup moins émotionnelles. Dans un coin de sa tête, il se fit la réflexion que Jim adorerait le pervertir et le rendre fou.

Le capitaine se sentait à nouveau comme un poisson dans l'eau, de retour dans son univers, sa maison... Après un temps de discussion, il fut cependant content d'être enfin seul dans sa cabine avec son compagnon. Trouvant la différence de température un peu brutale entre la Nouvelle Vulcain et sa cabine, il augmenta légèrement la température, cherchant le juste milieu pour que lui n'est pas trop chaud et Spock pas trop froid. Il enleva la tunique vulcaine qu'il portait encore et répliqua un uniforme. Il jeta un oeil vers son amant, le retrouvant toujours aussi sérieux et posé... Il avait décidé de le laisser profiter pour un temps de son retour à la normale... Avant de commencer à lui faire perdre cette attitude, du moins dans leurs quartiers. Si le vulcain croyait qu'il allait pouvoir demeurer sage éternellement, il se trompait... Un petit sourire apparu sur les lèvres de Jim, révélant les pensées qui lui traversaient l'esprit et qu'il avait jusque là réussi à dissimuler.

Spock arborait toujours son traditionnel cafetan vulcain, d'un bleu profond, faisant ressortir le brun chaud de son regard. Il observait Jim en silence, ses longs cils noirs battant l'air de façon régulière. Il l'observa troquer la tunique ocre contre son habituel uniforme or et noir et il put tout à loisir apprécier les courbes de sa silhouette. Bien sûr, malgré que la vue du corps pratiquement nu de son compagnon venait faire pulser un désir inassouvi dans ses reins, il ne montra rien, restant impeccablement impassible. Seules ses pommettes, un peu plus vertes, venaient prouver son trouble intérieur. Pour un Vulcain, il était décidément très porté sur la chose. Mais comment pouvait-on résister à Jim Kirk ? A ses grands yeux bleus ? A sa bouche séduisante ? A ses expressions, émotionnelles ? Non, c'était impossible, et bien qu'il soit Vulcain, Spock était incapable de lui résister. Peut-être était-ce à cause de son amour pour lui, il ne savait pas. Mais le résultat était le même. Il l'aimait. Et il le désirait, toujours plus. A en crever.

Loin d'être inconscient de l'effet qu'il provoquait, Jim en jouait... Il avait décidé d'embêter gentiment son partenaire, et au lieu d'enfiler son haut immédiatement, commença à se balader d'un bout à l'autre de sa cabine, sous prétexte de répondre à un message à son bureau, ou de ranger son communicateur sur sa table de chevet. Son visage arborait un air neutre, presque innocent, mais il souriait intérieurement, sentant le regard de son compagnon sur lui. Il jouait au jeu du chat et de la souris et il savait pertinemment lequel des deux il était... mais il avait un goût prononcé pour le risque.

Toujours immobile, Spock suivait son amant des yeux, sans dire un mot. Pourtant, un certain désir commençait à gonfler en lui, un désir qu'il ne maîtrisait pas encore. Loin de lui poser le moindre problème, le sentait que ce désir allait le rendre férocement impulsif. Il le regarda faire de nouveaux quelques allers et retours dans la pièce, puis, n'y tenant plus, il se jeta sur lui. D'une main sur son épaule nue, il le plaqua contre le mur de la cabine, son corps excité pressé contre le sien, et ses lèvres lui dérobant un baiser brutal. Son autre main tenait fermement la hanche de Jim, le gardant bloqué entre le mur et lui, et l'une de ses jambes se glissait entre celles du capitaine, dans le but d'éveiller son désir.

Jim fut tout juste surprit quand son compagnon se jeta sur lui, en revanche il fut très satisfait du résultat de son petit jeu. Il vint glisser une main dans les cheveux de son amant et s'y agrippa, lui rendant son baiser avec passion, et l'autre se faufila sous la tunique du vulcain pour caresser sa peau chaude. Le jeune homme sentit son désir s'éveiller en lui, et il fut vite perceptible contre la jambe de Spock.

Spock mordit la lèvre de son compagnon dans le baiser, se pressant un peu plus contre lui. Tout son être frissonna lorsqu'il sentit l'érection de Jim contre sa hanche, ses mains montant contre sa mâchoire pour encadrer son visage. Il caressa tendrement ses joues, ses tempes, ses cheveux, avec un contraste troublant, avec la façon dont il commençait à bouger contre lui.
Il avait cerné le jeu dans l'attitude de Jim, un peu plus tôt, et à présent, il souhaitait lui rendre la monnaie de sa pièce. Alors, avec un sadisme presque humain, il s'écarta, le laissant tremblant de désir contre le mur frais de la cabine, et recula jusqu'à l'autre paroi, le fixant d'un regard noir, dilaté, par l'envie.
- Ne bouge surtout pas. Et tu n'as pas le droit de te toucher.
Un fin sourire carnassier orna ses lèvres, tandis qu'il se débarrassa de son pantalon et de son sous-vêtement, se laissant seulement couvert de sa tunique, qui cachait mal son érection, épaisse colonne de chair d'un vert pâle.

Avant que Jim ne comprenne ce qui lui arrivait, il s'était fait prendre à son propre piège. Il eu du mal à résister à l'envie première de retenir son amant quand il s'éloigna. Le sourire de Spock fit monter d'un cran la tension dans son bas ventre. Il le dévora du regard, ses yeux azur brûlants de désir, et vint humecter ses lèvres du bout de sa langue. Un sourire provocateur se dessina sur son visage. Il savait où voulait en venir le vulcain, mais il n'était pas décidé à céder... du moins... pas avant de lui avoir opposé un peu de résistance... Il se sentait à l'étroit dans son pantalon mais il lutta contre l'envie de se déshabiller. Si le vulcain le voulait, il faudrait qu'il vienne le chercher...

Confiant, Spock se débarrassa de ses derniers vêtements, dans des gestes sensuels, faisant se tendre et se contracter ses muscles, faisant courber et se cambrer sa silhouette. Il se plaça alors face à lui, lui offrant une vue complète sur l'ensemble de son corps, sur son torse musclé, ses pectoraux, couverts d'un fin duvet de poils noirs, ses cuisses, fermes, et en se retournant, son dos, animé des mécaniques roulant sous sa peau, et son fessier. Il s'écarta de quelques pas et vint s'installer sur le lit, prenant une posture proche de l'indécence, cuisses écartées. Le Vulcain saisit de nouveau le regard de son compagnon, et commença à passer ses mains sur son corps, laissant ses doigts lécher sa peau chaude, ses tétons, qui se dressèrent sous la caresse, et, en descendant, son bas-ventre. Sa main s'enroula autour de son membre et commença à effectuer quelques mouvements, encore sages, mais profonds. Et à travers le lien télépathique, Spock envoya à Jim les sensations de plaisir qu'il ressentait, pour qu'il sente sur lui ses mains, alors qu'il ne le touchait pas.

L'humain sentit son corps s'enflammer, et sa respiration se fit plus courte. Il avait lourdement sous estimé le coté joueur de son amant, et à présent il se retrouvait frissonnant de plaisir sans même être touché. Il était totalement hypnotisé par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux et sa résistance l'abandonnait progressivement. Il luttait pour ne pas se jeter de suite sur son compagnon, mais il était tellement serré dans son pantalon que ça en devenait douloureux. Tout ce qu'il avait à faire, c'était reconnaître sa défaite et venir rejoindre le vulcain... mais il était têtu, et il resta collé contre la mur de la paroi, essayant vainement d'apaiser le feu qui le consumait.

Spock ne s'arrêta pas là. Tout en continuant de se caresser, tout en gémissant de bonheur d'une voix suave, il glissa son autre main entre les deux globes charnus de ses fesses pour insérer deux doigts dans son intimité. Il savait que Jim le ressentirait aussi, et il avait hâte de voir quel effet cela lui ferait. Il joua ainsi pendant quelques instants, se délectant du plaisir que Jim ressentait, et que lui-même ressentait à travers leur lien, tout en continuant à bouger ses mains et ses doigts, lentement, pour faire naître la frustration, et davantage de désir. Il brûlait d'envie de voir le regard bleu de Jim être dévoré par le noir du désir, il brûlait d'envie de le sentir contre lui, de se repaître de ses gémissements et de ses plaintes, de son corps, et de nourrir de son plaisir. Et il brûlait, tout simplement, comme si son sang était en feu.

Un violent frisson traversa tout son corps et sa respiration se changea en halètements. Il se cambra contre le mur, renversant sa tête en arrière dans un gémissement de plaisir et de frustration, sentant ses jambes prêtes à le lâcher. Le vulcain était en train de lui faire perdre toute raison, le faisant se consumer de désir et de plaisir. Le regard de Jim vint se planter dans celui de son amant et se changea en quelque chose de plus sauvage, presque animal...
- Spock...
Sa voix était devenu plus rauque, s'achevant presque dans un grondement et sonnait comme un avertissement. Si son compagnon continuait, l'humain ne répondait plus de rien...

Et justement, c'était l'effet recherché par le Vulcain. Il continua ses traitements, enfonçant un peu plus ses doigts en lui, allant jusqu'à taquiner sa prostate, à la pousser et à la torturer, du bout des doigts, lançant des décharges de plaisir dans tout son corps et dans celui de Jim. Il aimait l'expression de profond désir sur son visage, cette façon de s'abandonner complètement à lui, à lui offrir toute sa conscience, sa confiance et son âme, à ne devenir qu'un objet, sous ses mains. Bien sûr, Jim était bien plus qu'un objet. Déjà, il était humain, et ça changeait beaucoup de choses. Cela le rendait imprévisible, et nettement plus attirant.
Satisfait des réactions de son partenaire, Spock se redressa pour se tourner sur le ventre, s'allongeant, s'étirant. Il retira ses doigts de son intimité mais conserva sa main autour de son membre pour continuer de se caresser. Sur le matelas, il commença à onduler, à bouger, faisant de longs mouvements, amples et profonds, faisant se contracter les muscles de son dos et de ses fesses, les faisant rouler, gonfler et s'étirer sous sa peau blanche. Et il gémissait, comme s'il lui faisait l'amour.

Le contact de doigts fantômes contre sa prostate lui fit perdre tout sens du réel. Ses gémissements se firent plus forts, et il ondula des hanches sous l'effet de la sensation. Il n'était plus question de gagner leur jeu, mais de garder sa santé mentale. Il s'avança vers le lit d'une démarche lente, menaçante, et il se rendit à peine compte qu'il enlevait ses derniers vêtements. Il sentit juste le soulagement d'être enfin libéré de son carcan de tissu. Il saisit le vulcain par un bras et le retourna sur le dos, ramenant ses mains au dessus de sa tête et les y maintenant, oubliant totalement la différence de force entre eux, et la simplicité avec laquelle son amant pouvait renverser la situation s'il le voulait. Il vint s'emparer de ses lèvres en un baiser sauvage, sa main libre venant se glisser entre eux pour caresser le membre de son compagnon. Ses lèvres quittèrent leurs semblables et vinrent s'égarer le long d'une oreille qu'il lécha et mordilla longuement, du lobe jusqu'à la pointe.

Un gémissement passa les lèvres de Spock quand il sentit la main de Jim autour de son membre. Une plainte de satisfaction. Les jambes écartées, passées autour de la taille de son amant, il prit appui sur ses hanches puis se baissa et l'amena à le pénétrer, sans davantage de manière. Le Vulcain se tendit, se cambra, en le sentant glisser en lui, faisant fi de savoir que c'était la première fois qu'il était ainsi possédé, puis il s'accrocha durement aux épaules de son amant pour entamer de longs va-et-vient sur son membre dressé. Le sentir en lui était une délicieuse torture. Il le sentait à la fois écarter ses chairs, que les embaumer d'un plaisir indicible. Les yeux de Spock papillonnaient, il ne savait plus comment tenir sa raison dans le moment présent, ne retenant pas ses plaintes, les mains fermement accrochées à la tête de lit.

Un grognement de plaisir passa les lèvres de Jim quand il entra dans le corps chaud de son amant. Il n'était pas en état de se rappeler que c'était la première fois pour son partenaire, ni d'avoir suffisamment de retenue pour y aller en douceur. Une de ses mains vint trouver sa place au creux du dos de son compagnon et il entama un mouvement ample mais rapide, presque brutal. Son autre main continua ses attentions sur le membre dressé entre eux. Ses lèvres se perdirent dans son cou ou il vint mordre et lécher la peau d'albâtre, laissant une multitude de marques.

Spock ne savait plus comment se comporter, si conserver l'avantage était encore utile dans sa situation. Les plaisir prodigués par Jim le rendaient presque fou. Mais il lui restait suffisamment de conscience pour lever une main et la poser sur le visage de son amant entamant une fusion mentale qui s'était révélée absente lors de leur dernier rapport. Il sentit son esprit dans celui de Jim, et son plaisir s'accrut encore, si c'était possible. Il gémissait, se tordait, glapissant le nom de son compagnon, le murmurant, appréciant chaque caresse, chaque mouvement, chaque baiser. Sa peau blanche était couverte de sueur, et, dans le cou, marquée d'une multitude de taches d'un vert foncé équivoque. Il sentait son plaisir approcher son paroxysme, et il ne pouvait pas le retarder.

Quand leurs esprits fusionnèrent, mêlant ensemble le plaisir ressentit par chacun d'entre eux, l'humain perdit les derniers pans de sa conscience. Ses gémissements venaient se perdre dans le cou du vulcain, ses mouvements augmentèrent en force, heurtant à chaque fois la prostate de son compagnon. Il sentait Spock proche de la jouissance et lui-même ne tiendrait plus longtemps. Il accéléra le rythme de ses caresses sur le membre de son partenaire, se calquant sur le rythme de ses aller-retours. Quand l'orgasme vint le frapper de plein fouet, il gémit longuement en se répandant en son amant.

Le coup de grâce fut le moment où il sentit la semence de Jim se répandre en lui tel un délicieux poison. Spock se tendit, se cambra, rejetant la tête en arrière, décoiffant les dernières mèches encore impeccablement lisses de sa chevelure. Son regard était d'un noir profond, fixé dans celui de son amant, et il cria, en se libérant entre eux, parsemant leurs ventres de sa semence.
Il retomba ensuite sur le lit, essoufflé, le coeur battant la chamade, les bras en croix, observant son compagnon avec une infinie tendresse. Il lui sourit doucement, leva difficilement une main tremblante vers sa joue, qu'il caressa.
- Mon T'hy'la...

A bout de souffle, Jim s'effondra près de Spock, son esprit revenant peu à peu à la réalité, ses yeux se fermant d'eux-même. Le contact de la main du vulcain sur sa joue lui fit rouvrir les yeux, et incapable de prononcer un mot, il se contenta de lui répondre par son plus beau sourire. Il lui fallut quelques minutes pour se sentir bien de retour sur terre, pour ainsi dire.
- tu me rendras fou...

- Heureux de le savoir. Je pensais être le seul à être fou.
Avec bien plus de sentiment et d'émotion qu'il ne l'aurait fait jusqu'alors, il se tourna sur le flanc et vint se blottir contre lui, nichant son visage contre son cou, passant son bras libre autour de son torse. Il écouta paisiblement les battements de son coeur, sa profonde respiration. Un sourire éclaira ses traits. Il n'avait réellement sa place qu'à ses côtés. Il ferma doucement les yeux, se sentant irrémédiablement attiré par le sommeil, et il ne lutta pas. Son esprit s'enfuit, et il s'assoupit, sans s'en rendre compte.

- tu plaisantes...? J'aurais pu jouir sans même que tu me touches...
Il ramena le drap sur eux, espérant que la température serait suffisante pour le vulcain, et l'enlaça. Il referma les yeux, luttant un moment contre l'envie de dormir, souhaitant profiter au maximum de la sensation de bien-être qu'il éprouvait et de son contentement d'avoir à nouveau son partenaire dans ses bras. Il sourit avec amusement en réalisant la sévère défaite que son compagnon lui avait infligé. Il prendrait sa revanche... un jour où il serait mieux préparé. Pour l'instant il cessa de combattre son besoin de repos et plongea dans un sommeil paisible.

Spock avait à peine entendu son compagnon lui répondre, tombant déjà dans les limbes du sommeil. Son corps demandait une phase de récupération après la méditation intensive de la journée - et les galipettes avec son amant. Il dormit de longues heures d'un sommeil profond, sans rêves, et se réveilla finalement près de six heures plus tard, alors que le vaisseau commençait sa phase nocturne. Il vit d'un coup d'oeil que Jim dormait toujours, aussi il se leva pour s'habiller. Il était sur le point de faire synthétiser un uniforme depuis la console que la porte de la chambre s'ouvrit à la volée, sur McCoy, qui se cacha soudainement les yeux à la vue du corps nu du Vulcain.
- Ah non mais c'est pas possible ! Espèce des bêtes !
- Vous devriez prendre l'habitude de sonner avant d'entrer, Docteur, comme le doit votre grade.
Spock préféra alors saisir son pantalon échoué à terre, qu'il enfila rapidement.
- Peu importe. Je pensais que vous seriez habillés à cette heure.
- Nous avons été fort occupés en rentrant.
- Ne me faites pas croire que vous avez joué aux échecs.
- Je n'essayais pas de faire croire cela. Qu'est-ce qui vous amène ?
- Je voulais parler à Jim de votre... euh, mariage.
- Il dort.
- Je vois bien. En attendant, je vous rappelle que vous me devez un examen médical.
- Dites-vous cela pour vérifier que je suis en bonne santé, ou parce que vous avez remarqué ces curieuses taches vertes dans mon cou ? demanda Spock en haussant un sourcil malicieux.
- Je ne veux aucun détail de ce que vous faites intimement avec Jim ! Je veux juste que vous soyez tous les deux en bonne santé.
- J'apprécie votre sollicitude, Docteur. Mais en l'occurrence, j'aurais préféré passer cet instant en seule compagnie du Capitaine. Peut-être pourriez-vous revenir plus tard ?
McCoy grogna, puis hocha la tête.
- Bien. Qu'il m'appelle quand il sera prêt. Et habillez-vous, je ne tiens pas à avoir une crise cardiaque.
Sans plus de parole, il quitta la chambre, laissant Spock seul au milieu de la pièce.

Paisiblement endormi, Jim perçu vaguement la discussion entre Bones et Spock, mais elle lui paru d'abord lointaine et irréelle. Aussi se contenta t-il d'un grognement agacé en réponse à tout ce bruit, avant de tirer par réflexe le drap au dessus de sa tête comme pour se couper des voix qui le dérangeaient. Au fur et à mesure de la conversation il fini par sortir du sommeil et comprendre qu'il ne rêvait pas, mais il refusa de sortir de sous sa couette et d'ouvrir les yeux.

Maintenant que Spock était seul avec Jim, il tourna le visage vers son amant. Il entendit clairement sa respiration, qui n'était plus aussi paisible et profonde que lorsqu'il était endormi, aussi il comprit qu'il était éveillé. Il décida d'abandonner l'idée de se rhabiller, se débarrassa du pantalon épais qu'il avait enfilé, et vint se glisser sous la couverture pour venir se blottir contre le corps de son compagnon, nichant son visage contre sa nuque, son bras venant sur loger autour de ses hanches. Il inspira profondément, savourant la douce odeur de son amant, et laissa ses lèvres en caresser la peau tiède.
- Bien dormi ?