Frisson part. 9 (Syhta/Selek) - Nouvelle Vulcain

Le capitaine eu quelques difficultés à trouver son chemin dans l'hôpital, mais par chance les vulcains étaient des gens très précis quand ils expliquaient une direction à prendre, aussi il fini par arriver devant le bureau. Du moins il espérait que c'était le bon, étant incapable de lire la plaque sur la porte, écrite en vulcain. Nerveux, à cause du lieu et non de la situation, il hésita un temps avant de frapper et d'entrer :
- hum... Sirok ?

L'assistant du guérisseur en chef, assis à son bureau, fit ouvrir la porte d'une pression sur un bouton et le battant s'ouvrit dans un sifflement.
- Entrez, Capitaine Kirk.
Il se leva de son siège et le rejoignit.
- Vous allez me suivre. Nous avons pour vous une chambre et des vêtements vulcains qui vous irons, j'en suis certain. Avant que vous ne posiez la question, nous préférons que vous ne logiez pas avec votre compagnon, cela fait partie de la thérapie. Il aura besoin d'isolement entre les exercices pour se reconstruire. Avez-vous des questions ?

L'humain entra et salua d'un signe de tête l'assistant, et avant qu'il pu poser la question qui lui venait en tête, le vulcain le devança. Bon... Il se doutait bien que Spock et lui ne seraient pas logés ensemble, mais il avait eu un peu d'espoir malgré tout. Peu importe, si c'était nécessaire à la guérison de son amant, ça ne le dérangeait pas.
- une seule question pour l'instant; en quoi va consister ma partie du traitement ? j'ai cru comprendre que j'allais devoir apprendre à fermer mon esprit et méditer ?

Sirok sortit du bureau d'une démarche décidée pour se diriger vers la chambre de Jim.
- Tout à fait. Nous savons que vous n'êtes pas Vulcain et que vous aurez certainement beaucoup de mal, mais il est primordial que vous y parveniez, au moins un peu. Grâce à votre propre sérénité, et grâce au lien télépathique que vous partagez avec Spock, vous serez en mesure de l'apaiser pendant vos exercices ensemble. Je demanderai à mes psychothérapeutes d'être patients avec votre avancée, mais je vous demanderai également de bien écouter ce qu'ils vous diront. Une fois que vous serez prêt, vous effectuerez des exercices de fusion mentale et de méditation avec Spock. C'est à ce moment que je vous guiderai. Mais pendant votre propre entrainement, n'hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

Le capitaine suivit, content de ne pas avoir à chercher son chemin cette fois :
- je comprends. J'y arriverais.
Il allait devoir faire un énorme effort pour arriver à calmer son esprit, toujours en ébullition, mais il était certain d'y parvenir. Il ne réussirait sans doute pas du premier coup, mais il se connaissait bien. Quand il décidait de quelque chose, il allait jusqu'au bout, et l'échec n'était pas une option.

- Parfait, fit Sirok sans la moindre intonation de satisfaction.
Il appuya sur un bouton dans le mur et la porte s'ouvrit.
- Voici votre chambre. Vous pouvez utiliser le réplicateur pour vous restaurer et vous habiller. Vous êtes autorisé à passer du temps avec votre conjoint pendant les repas. Vous commencez votre formation cet après-midi. Je vous souhaite un bon appétit. Pensez à vous changer.
Sans attendre de réponse, le Vulcain partit dans les couloirs, le laissant seul. Dans la chambre voisine, Spock avait senti la prèsence de son amant, plus fort encore, comme un aveugle en recherche de sons pour se diriger. Son âme l'appela alors au plus fort, désireux de son amour et de ses contacts.

-d'accord...
Il allait lui falloir un temps d'adaptation en ce qui concerne la vie pendant quelques jours rien qu'avec des vulcains... On pourrait croire qu'il avait l'habitude avec Spock, mais ça n'avait, selon lui, rien avoir.
Sentant son compagnon l'appeler, il se hâta de se changer, trouvant particulièrement étrange de se voir habiller comme un vulcain et incapable de décider si sa tenue lui allait ou pas. Bones rigolerait bien s'il le voyait...
- j'arrive T'hy'la...
Jim se surprit lui-même à employer ce terme qui ne lui était pas familier, mais en se rappelant sa signification, il songea que c'est un bon choix de mot. Il quitta sa chambre et rejoignit son compagnon, entrant sans bruit et refermant doucement la porte derrière lui. L'hôpital était très silencieux, et il avait l'impression que le moindre bruit un tant soit peu trop fort s'entendait dans tout le bâtiment.

Quand Jim entra dans la chambre, et à peine la porte refermée, Spock était déjà près de lui. Ses bras l'entourèrent et il vint happer ses lèvres pour l'embrasser, presque désespérément. Son coeur battait. Se sentir loin de son amant avait été difficile, surtout lorsqu'il s'était senti isolé de l'autre côté du bâtiment. Le lien encore frais qui les unissait les attirait irrémédiablement l'un vers l'autre. Il caressa ses cheveux d'une main tout en approfondissant le baiser en introduisant sa langue dans sa bouche.

L'humain passa un bras autour de sa taille, le serrant contre lui tandis que sa main libre vint chercher celle de Spock et lui offrir un baiser vulcain. Il lui rendit son baiser avec passion, sa langue venant se mêler à sa jumelle, et ses doigts caressèrent doucement ceux du vulcain. Son esprit fit déferler dans celui de son compagnon une vague de joie et bien être.
- tout va bien... je suis là...

Spock continua de l'emnrasser pendant encore quelques instants, puis il écarta leurs lèvres pour poser son front contre le sien, leurs mains toujours liées. Il garda les yeux fermés, expira doucement, puis leva l'autre main pour caresser sa joue.
- Tu m'as manqué... Je suis soulagé de te savoir près de moi pendant ma thérapie. Être seul aurait été insoutenable...
Le Vulcain ouvrit ensuite les yeux et le regarda intensément. Ses yeux, deux orbes d'un noir profond, plongérent dans les iris bleus de Jim. Il caressa de nouveau son visage, embrassa tendrement ses lèvres puis le reprit dans ses bras.
- Je t'aime, dit-il tout bas.

Jim soupira doucement, lui aussi soulagé d'avoir enfin retrouvé son compagnon, ses craintes et sa nervosité enfin disparues. Il posa sa main libre sur la taille du vulcain, le gardant contre lui :
- j'aurais été incapable de partir sans toi... on va s'en sortir ensemble Spock... et on rentrera ensemble...
Il contempla son amant, se noyant dans ses yeux, et son coeur fit un bond dans sa poitrine quand il entendit la déclaration de Spock. Dire "je t'aime" n'était pas chose facile pour un vulcain, il s'en doutait... Et pour l'humain, ces quelques mots n'avaient pas de prix. Il répondit dans un murmure, en souriant tendrement :
- je t'aime aussi...
Il le serra contre lui, enfouit son visage au creux du cou de son amant et ferma les yeux en soupirant doucement.

Ils restèrent ainsi quelques temps, se repaissant de la présence de l'autre, physique et mentale, puis Spock libéra son étreinte. Il le regarda tendrement, l'embrassa au coin des lèvres puis s'écarta, se tournant vers la chambre.
- Sevak m'a dit que nous passerions nos repas ensemble, mais qu'avant de faire les exercices ensemble, on ne de verra pas plus.
Il lui refit face, le regardant dans les yeux.
- Te savoir si près et pourtant si loin sera difficile, sois en conscient pour que nos séparations soient brèves.
L'ombre d'un sourire passa dans ses yeux, il leva la main et passa les doigts sur la joie de son amant.
- Nous avons un peu de temps cette fois. Voudrais-tu aller au lit avec moi ?
C'était certes une proposition dangereuse, étant donné la présence des Vulcains dans toute la clinique, mais il comptait sur la discrétion de son amant, et il avait besoin de sentir la passion de leur amour. Il avait certes dit que les Vulcains n'étaient pas portés sur la chose, mais il était à demi-Humain, et fou amoureux, cela suffisait.

- je sais, ça va me paraître étrange comme situation... Mais ça sera une raison de plus pour moi de progresser rapidement...
L'humain prit doucement sa main dans la sienne et embrassa sa paume avant de sourire et de caresser doucement ses doigts :
-Quand à ta proposition.... comment pourrais je ne pas en voir envie...?
Il se dirigea vers le lit, entraînant son amant avec lui, et s'assit sur le matelas. Son esprit lui fit vaguement remarquer que faire ça dans un hôpital ça ne se faisait pas, mais il s'en fichait dans l'immédiat.

Spock s'installa à ses côtés sur le canapé et prit sa main dans la sienne pour l'embrasser selon un baiser vulcain langoureux. En même temps, il vint quémander ses lèvres, les picorant avec douceur tout en le faisant s'allonger sur le lit. Il cala son corps contre le sien, caressant ses cheveux de sa main libre. Il savait que cette fois il ne pourrait utiliser la fusion mentale, mais il savait que ça n'enleverait pas le plaisir. Il fallait seulement qu'il préserve ses fonctions psychiques. Il s'autorisa seulement une communication télépathique, seule des techniques qu'il maîtrisait encore.

Jim vint approfondir leur baiser, le rendant plus passionné, tandis que sa main libre vint caresser le dos du vulcain, remontant vers la nuque puis glissant jusqu'à une oreille qu'il caressa longuement. Un frisson de plaisir anticipé parcourut tout son corps et il soupira doucement contre les lèvres de son amant.

Spock frisonna violemment sous les caresses que Jim prodiguait à ses oreilles. Il rendit le baiser plus appuyé, faisant toucher son bassin du sien. De sa main libre, il monta la main de sa hanche sous la tunique sombre qu'il portait afin d'avoir accès à sa peau. Il en sentit le grain sous ses doigts, et il le caressa sensuellement, remontant petit à petit, soulignant ses muscles.

Un autre soupira passa ses lèvres quand il sentit les doigts de Spock sur sa peau nue, attisant son désir. Il glissa sa main libre entre eux, descend lentement sa main le long du torse jusqu'au ventre, et posa une main sur l'entrejambe du vulcain. Il le caressa à travers le tissu, d'un contact juste assez appuyé pour accroître le désir de son partenaire, mais savamment contrôlé pour ne pas le satisfaire. il voulait jouer, et il n'allait pas s'en priver.

Comme son partenaire, un soupir de plaisir passa les lèvres de Spock alors que son visage de couvrait d'une expression de bonheur. Il continua à monter sa main sur son torse, passant son pouce sur la pointe de son téton. Comme il ne pouvait s'aventurer plus loin à cause du vêtement, il se redressa, assis à califourchon sur les hanches de Jim, et retira son haut, comme le sien, avant de plonger vers lui. Sa langue et ses lèvres vinrent se loger contre sa gorge, croquant gentiment sa pomme d'adam, avant de descendre sur ses clavicules puis sur ses pectoraux. Il embrassait, mordillait, léchait la peau de Jim, alors que leurs mains se liaient dans un baiser vulcain de plus en plus passionné. Dans sa descente sur son torse, Spock leva les yeux vers son amant et lui lança un regard intense, noir de désir et d'envie.

Le souffle de l'humain s'emballa, en particuliers quand les lèvres du vulcain touchèrent son cou, point particulièrement sensible chez lui. Il se cambra sous les attentions de son compagnon, commençant à se sentir très à l'étroit dans son sous-vêtement. Ses yeux azurés renvoyèrent à Spock son regard, brûlant de passion et de plaisir, et le lien entre eux fut parcourut par un flot d'images érotiques qui lui passait par la tête alors qu'il contemplait son amant.

Satisfait par la vision qu'il renvoyait, partagéee par Jim, Spock continua sa course, venant lécher le creux de son nombril, avant d'arriver à la lisière de son pantalon. Ses doigts, agiles, le défirent et le retirèrent, ainsi que son boxer. Spock se pencha de nouveau et vint embrasser ses hanches, puis ses cuisses, puis il s'approcha de l'objet de son désir. Il hésita un instant, n'ayant jamais fait une telle chose auparavant, puis il vint en happer l'extrémité entre ses lèvres, sa main libre venant caresser sa cuisse.

Il n'avait pas pensé que Spock oserait une telle chose, n'ayant jamais osé aborder le sujet avec lui, et sa réaction en fut d'autant plus violente. Tout son corps s'enflamma, et il rejeta la tête en arrière, étouffant un gémissement en plaquant une main sur sa bouche. Ses cuisses s'écartèrent légèrement, s'avérant être un autre de ses points sensibles, et un frisson parcourut tout son corps.

Le Vulcain était comme déshinibé maintenant que ses émotions contrôlaient une part de son esprit, et il peut s'appliquer à sa tâche comme à tout autre. Il commença à effectuer de lents va-et-vient sur le membre dressé, resserrant ses lèvres à chaque passage. Dans le même temps, sa main continuait de caresser sa cuisse, sensuellement.

L'humain avança ses hanches à la rencontre de son partenaire, une main demeurant sur sa bouche pour contenir les gémissements de plaisir qui lui échappait, et l'autre vint se glisser dans les cheveux de Spock. Son souffle devenait erratique et la caresse sur sa cuisse était la plus délicieuse des tortures. Il essaya de tenir aussi longtemps que possible, voulant prolonger ce moment de pur plaisir, mais quand il sentit qu'il ne pouvait plus tenir, il envoya un avertissement mental à Spock et la main qui était glissée dans ses cheveux vint se poser sur une épaule du vulcain pour le repousser en douceur.

Spock se redressa alors pour venir l'embrasser, terminant de le caresser de sa main. Il sentit les spasmes de jouissance entre ses doigts et étouffa le cri de Jim d'un baiser presque sauvage. En lui brûlait comme une nouvelle faim. Une faim du corps de son compagnon. Il ne pourrait jamais se passer de le toucher, de le goûter, et de lui donner du plaisir.
Quand Jim se fut calmé après son orgasme, Spock reprit ses caresses pour le mener de nouveau au désir, bougeant sensuellement des hanches contre lui.

L'orgasme le submergea, vidant son esprit pour un court instant et le laissant haletant. Il se sentit un moment vidé de toute énergie, mais sous les caresses de son compagnon la flamme du désir revint l'enflammer rapidement. Il fallait plus d'un orgasme pour en finir avec lui, et il le fit savoir mentalement à son partenaire. Il prit les lèvres de son amant en un baiser langoureux tout en caressant son corps, descendant jusqu'aux hanches et l'attirant au plus près de lui.